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    Éléments de conclusion

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    International audienceCette conclusion de l'ouvrage "Labellisation et mise en marque des territoires" souligne principalement que dans la juxtaposition des études de cas, se dégagent des similarités, notamment en ce qui concerne les modes d'organisation et les finalités poursuivies par les promoteurs des labels. Dans la plupart des cas, même si l'objectif économique et/ou l'attractivité des territoires sont fréquemment avancés par les acteurs pour justifier leurs initiatives, ces démarches de labellisation sont lues dans de nombreux articles comme des modes de management par le projet. Certains contributeurs ont évoqué l'importance de la prophétie auto-réalisatrice, sa performativité ; d'autres ont exploré le rôle central de la gouvernance locale, les maillons de la chaîne d'ingénierie territoriale qui se met en place pour parvenir à la réalisation de l'objectif. Le projet de labellisation – comme tout projet de développement local- sert d'abord à initier et promouvoir des démarches collectives à l'échelle du territoire, et ce faisant à participer le cas échéant à son réagencement. In fine, l'obtention du label témoignera du capital social du territoire, de ses capacités en matière de savoir-faire technique, d'ingénierie dans le montage de projet. Ainsi tout label est potentiellement un opérateur de ressource. Cette lecture permet de comprendre que, si toutes les actions conduites en vue d'obtenir un signe distinctif ne s'appuient pas sur une ressource ou un patrimoine spécifique du territoire, tout projet de labellisation - y compris les plus génériques – reposent sur des mécanisme de coopération et conduisent à des phénomènes d'appropriation

    Valoriser un produit agroalimentaire AOP par le tourisme, une Ă©tude de cas dans le secteur du fromage 2015

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    International audienceThis article focuses on the relationships that can arise between a food product under protected designation of origin (PDO) and tourism. A case study examines the PDO cheese Beaufort and highlights that this PDO food is really appealing to tourists, not only by its gustative but also by its cultural and symbolic aspects. Many types of agritourist activities can be identified. A dynamic relationship between the PDO product and tourism is emerging early in the history of the case and is strengthening over time in a sort of virtuous circle, which in addition creates new resources. Success factors are discussed and some of them reveal being inherent to any PDO product. The Beaufort case can be an example on how to add value to a PDO product by using tourism.L'article s'intéresse aux relations entre les produits agroalimentaires d'origine protégée (AOP) et le tourisme. Au moyen de l'étude du cas Beaufort, la recherche met en évidence plusieurs résultats. L'AOP présente un attrait pour les touristes, non seulement au plan physique et alimentaire mais aussi au plan culturel et symbolique, ce qui stimule des formes de tourisme variées, qui sont examinées. Une dynamique s'instaure très tôt entre la production fromagère et le tourisme, qui se renforce au fil du temps et secrète de nouvelles ressources. A l'examen des facteurs de succès, il semble que toute AOP recèle un fort potentiel touristique et pourrait se valoriser en activant la dynamique observée dans le cas

    Produits de terroir - Comprendre et agir

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    ISBN : 978-2-9528725-0-8A l'heure de la mondialisation des échanges et de la restructuration de l'agriculture qui l'accompagne, les « produits de terroir » peuvent apparaître comme une solution pour reconquérir de la valeur ajoutée et contribuer au maintien de l'emploi en milieu rural. Le but de cet ouvrage est de donner aux acteurs qui oeuvrent au développement des territoires ou des filières des clés de compréhension de ces produits, afin de mieux en raisonner les démarches de valorisation. Petit guide méthodologique qui identifie les questions, les difficultés, les pistes de réflexion sans jamais tomber dans la recette toute faite... Ou ouvrage d'initiation invitant le lecteur à explorer les différentes facettes de ce qui constitue la dimension culturelle de ces produits de terroir, dimension souvent évoquée mais rarement appréhendée dans le cadre d'une approche rigoureuse et opérationnelle... Ou les deux à la fois : comprendre et agir, en mettant en évidence ce qui donne sens et valeur à ces produits. Tradition, savoir-faire partagés, réputation, ancrage local et historique sont ici décryptés avec des aller-retour continus entre effort de définition conceptuelle et clefs pour l'action, en s'appuyant sur de nombreux cas concrets. Cet ouvrage et le module de formation associé – conçu et organisé avec le Centre régional de ressources du développement rural (CRDR) – ont été élaborés dans le cadre d'un partenariat réunissant deux chercheurs du CNRS (Laurence Bérard et Philippe Marchenay) et des acteurs du développement agricole et rural de Rhône-Alpes (CRDR, INAO, Chambre d'agriculture, Fédération des coopératives laitières, Syndicats de produit). Ils s'inscrivent dans le second programme de recherches « Pour et Sur le Développement Régional » qui, en Rhône-Alpes, a été conduit à l'initiative de l'INRA, du Conseil régional, de l'Etat (DRAF) et de la Chambre régionale d'agriculture

    Le développement des produits différenciés comme élément d'une nouvelle politique agricole du Québec : l'apport potentiel de la loi sur les appellations réservées et les termes valorisants

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    La Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire du Québec (CAAAQ) qui a eu pour mandat de dresser un diagnostic de la crise affectant le secteur agricole du Québec et ses défis à venir souligna, dans son rapport final déposé en février 2008, le besoin d'ouvrir les cadres réglementaires québécois en place afin que ceux-ci favorisent davantage le développement de produits de niche et du terroir, de même que ceux issus de la production biologique. Nous tenterons de voir si la Loi sur les appellations réservées et les termes valorisants, en permettant la certification d'aliments et produits différenciés du Québec, pourrait être un outil juridique du gouvernement québécois qui, conformément au droit international économique de l 'OMC, contribuerait à installer la vision d'avenir du secteur agricole et agroalimentaire québécois dégagée par la CAAAQ

    Harmonisation de l'indication géographique dans la Loi de la propriété industrielle du Mexique

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    Les produits du terroir occupent une place privilégiée dans le goût des consommateurs qui, aujourd’hui, s’intéressent davantage à connaître la provenance et les qualités des produits qu’ils consomment. Le Mexique a une grande variété de produits du terroir, appris et transmis aux producteurs de génération en génération, mais certains manquent de protection ou la protection est inefficace. Les producteurs du Mexique vivent souvent dans des conditions marginales, et l'imitation de leurs produits résulte en une réduction de leurs ventes. Ils sont souvent contraints à changer de métier. Cette situation met en péril le patrimoine national en raison de l’abandon des connaissances traditionnelles, lesquelles représentent l'identité et la diversité culturelle de la nation mexicaine. La « Ley de la Propiedad Industrial » (LPI) prévoit l'appellation d’origine et la marque collective en tant que mécanismes de protection; cependant, ils ne sont pas toujours adéquats pour assurer une protection efficace des produits du terroir. Notre objectif est d'analyser si l'inclusion de l’indication géographique à la LPI peut favoriser l’enregistrement des produits du terroir qui sont à risque de disparaître. Cette étude fait donc ressortir la nécessité de modifier la LPI afin qu’elle réponde mieux aux besoins et aux réalités du Mexique.Local products occupy a privileged place in the preferences of consumers who are more and more interested in knowing the origin and the quality of the products they consume. Mexico has a great variety of “terroir products”, learned and passed on to producers from generation to generation, but some of them lack protection or their protection is ineffective. Mexican producers oftentimes live in marginal conditions, and the imitation of their products results in a reduction in sales. They are often forced to change their trade. This situation puts the national patrimony in jeopardy due to the abandonment of traditional knowledge, which represents the identity and cultural diversity of the Mexican nation. The « Ley de la Propiedad Industrial » (LPI) provides for the appellation of origin and the collective mark as mechanisms of protection; however, they are not always adequate to ensure an effective protection of “terroir products”. Our goal is to analyze whether the inclusion of the geographical indication in the LPI will strengthen the registration of “terroir products” that are at risk of disappearing. This study thus highlights the need to revise the LPI to better reflect the needs and realities of Mexico

    Protection des dénominations géographiques dans l'Union Européenne : effectivité et analyse des effets sur le commerce

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    La protection des dénominations géographiques (DG) est un enjeu controversé, autant à l’OMC que dans les accords bilatéraux, tel que constaté lors de l’accord de libre-échange Canada et l’UE. En général, les pays nord-américains protègent les DG comme des marques de commerce. Ces gouvernements considèrent qu’il est possible de répliquer dans un pays autre que leur lieu d’origine les méthodes de production associées aux marques. Par exemple, du fromage « Parmesan » et du jambon « de Parme » sont fabriqués et commercialisés au Canada sous ces désignations. L’UE privilégie une approche de terroir, appliquant une protection sui generis, qui soutient que seuls les producteurs localisés dans une région donnée peuvent se prévaloir du terme géographique associé à cette région pour désigner leurs produits. Mais, plus de 20 ans après l’adoption de son premier règlement sur les DG en 1992, l’usage du système DG par les États membres de l’Union s’avère mitigée. La présente thèse tente de comprendre les facteurs qui expliquent cette situation, et analyse les implications des DG sur les échanges intra-européens. Nos recherches sur les facteurs explicatifs font ressortir deux points essentiels liés à la conception du droit européen sur les DG : la question des conflits potentiels entre les marques géographiques et les AOP/IGP, et celle de la dégénérescence des DG. En plus, elles notent une relative confusion des consommateurs entre produits DG et produits biologiques, et un faible intérêt des petits producteurs étant donné les coûts assez dissuasifs de la mise en place et le suivi-contrôle des DG. Nos résultats sur les implications de la protection européenne indiquent que le commerce entre pays détenant des produits protégés par une DG s’accroît de 0,76%, après avoir contrôlé les effets des autres déterminants pouvant influencer le commerce. Toutefois, des effets de détournement de commerce sont aussi constatés lorsque le pays importateur ne produit pas de DG. De plus, on observe que le système européen de protection des DG a un effet de renforcement des frontières nationales dans l’Union. Une approche par produit confirme que la protection de certains produits-DG aurait plus d’implications commerciales que dans d’autres.The protection of geographical indications (GIs) is a very controversial subject at the World Trade Organization as well as in the negotiations of bilateral trade agreements like the Canada/European Union Trade Agreement (CETA). This is mainly because different countries have very different views on how to go about protecting GIs. North American countries favor trademarks because they believe that the “know-how” can be transferred across geographical boundaries and that it is possible to replicate or even improve on ancestral production processes developed in a given region. “Parmesan” cheese and “Parma” ham are examples of products manufactured and marketed under these names in Canada. The European Union (EU) promotes a « terroir » approach, applying a sui generis protection, which grants a monopoly of the GI to producers located in a specific region. The first European regulation of GIs was adopted in 1992. But more than 20 years later, the effectiveness of GIs in the EU Member States appears mixed. Our thesis attempts to explain reasons for this situation and analyzes the trade-impact of GI protection considering trade within the European Union. Our research on reasons highlights two key issues related to the European GI regulation: potential conflicts between geographical marks (containing geographical names or terms) and sign of GIs (IGP/PDO), and the degeneration of GIs. In addition, we note that consumers are comparatively confused between GIs products and organic products, and small potential producers are rather deterred by the costs of GIs implementation, monitoring and control. Our findings suggest that the protection of GIs creates trade when the importing and exporting countries have GI-protected products. Trade increased by 0.76% when both exporting and importing countries have protected products, after controlling for the effects of others determinants of trade. There is also empirical evidence regarding a trade-diverting effect when the importing country does not have GIs. In addition, our results note a border enlargement effect arising from European GI-protection. An analysis by sector of production indicates that the trade-impact of protecting GIs in some sectors is more important than other sectors
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